Magro Ankorondrano : Les occupants expulsés par l’Emmo-Reg
Auteurs:     Date: 2016-05-30     Visites: 74

    Décision un peu tardive de la part de la Chambre de Commerce d’Antananarivo, mais l’on se demande toutefois si c’est une décision venant d’en haut ?

      48h après la réouverture officielle de Magro Behoririka dénommé Magro AAA, des éléments de l’Emmo-Reg ont été dépêchés, hier, vers 10h du matin, au Magro Ankorondrano. Selon Maître Alain Rakotonirina huissier de justice qui défend les intérêts de la Chambre de commerce d’Antananarivo, il était venu pour procéder à l’exécution de l’arrêt de la Cour d’Appel qui a opposé Tiko Oil à ladite Chambre. Cette dernière ayant eu gain de cause, le 21 mars 2011, l’huissier de justice a procédé ainsi à l’expulsion des occupants du lieu. Entraînant de ce fait l’arrêt des travaux entrepris par Tiko. Toutefois, il a tenu à préciser que des négociations sont en cours entre les deux parties. 




       Désolation. Or, il y avait déjà une file d’attente hors de l’enceinte et certains qui sont arrivés un peu plus tôt avant l’arrivée des forces de l’ordre ont pu y pénétrer. Ils ont été malgré tout priés de quitter le lieu. Ils étaient pourtant venus déposer leur curriculum vitae en vue de recrutement dans le cadre de la réouverture du groupe Tiko. La désolation se lisait sur leur visage. Ils n’ont pas manqué cependant de faire remarquer que « il y a beaucoup de chômeurs, pourquoi donc ce blocage à la reprise ces activités du groupe Tiko, or l’Etat n’a pas de solution à proposer pour résorber le chômage ».

      Des gens. Force est cependant de constater que ce recrutement a débuté jeudi dernier, les autorités compétentes ont ainsi attendu quatre jours après pour prendre de telle disposition ? Est-ce au nombre impressionnant des gens qui ont déposé leur CV, qui avoisine les 10 000 chiffres, samedi dernier, que les dirigeants ont commencé à connaître l’ampleur de cette initiative du fondateur de l’empire Tiko ? Dans tous les cas, un des responsables de cette entreprise qui était, sur place, hier, au Magro Ankorondrano de souligner qu’il faudrait appliquer ce qui a été dit dans la Feuille de Route qui stipule que « toute personne victime des évènements politiques entre 2002 et la date de la signature de la présente Feuille de route qui aura subi des préjudices de quelque nature que ce soit aura droit à une réparation et / ou indemnisation par l’Etat dont les modalités seront fixées par le Filankevitry ny Fampihavanana Malagasy ».